Tandis que le monde est confiné, carencé d’interactions sociales, la MAS poursuit sa vie au rythme des résidents.
Sereine et fidèle, peut-être plus que jamais.
Les résidents nous appellent ces jours-ci, comme chaque jour de leur vie, à soutenir leur quotidien.
Mais aujourd’hui leur présence, leurs besoins, leur vulnérabilité, prennent un sens très spécial. Car ce sont bien eux, eux les plus fragiles et la vie qu’ils donnent sur les unités, qui sont devenus aujourd’hui pour nous professionnels, notre seule vie sociale.
Je ressens qu’une paix très nouvelle règne à la MAS, aujourd’hui, en plein cœur de ce temps de confinement.
Peut-être la paix de ce quotidien immuable, celle d’accompagner les plus fragiles.
Peut-être, celle de réaliser que dans un contexte aussi extrême, c’est cette grande fragilité qui comble littéralement notre désir de liens humains.
Peut-être cette paix, qui marque même les visages et les sourires des résidents, nous révèle simplement la place essentielle qu’ils portent donc : nous garder en lien.