Université d’Evry le mardi 7 juin 2016
Le travail, dans le sens d’activité professionnelle salariée, occupe en moyenne un tiers de la vie d’un adulte. Le travail, dit-on, maintient la santé et favorise l’épanouissement personnel, familial et social. Il est supposé procurer de quoi assurer gîte, couvert, loisirs et autres bonheurs.
Paradoxalement, il est des moments où ces bonheurs en perspective tournent au cauchemar. Pourquoi donc ce retournement sournois ?
Dans ce cas, le travail devient appréhension, inquiétude, angoisse, stress et démotivation. Tout cela allant crescendo en ascension vertigineuse pour atteindre les sommets de la rupture : arrêt, accident de travail et turnover. Il s’agit d’épuisement, d’usure, voire de dépression.
Qu’est-ce qui pousse un homme ou une femme à ce désarroi ? Y-a-t-il des lieux, des contextes, des relations, des systèmes ou métiers intrinsèquement vulnérabilisants ?
Y-a-t-il une spécificité de notre secteur sur le sujet. Avons-nous développé des réponses, expériences partageables pour remédier à cette spécificité ?
Si oui, peut-on les repérer, les analyser pour y remédier ou au mieux, les prévenir ?
Si oui, par quelles démarches ? Méthodes, techniques, etc… CHEMEA a l’ambition d’aborder ce questionnement complexe avec les professionnels des secteurs social et médico-social, toujours avec la même rigueur, ouverture, esprit constructif et pragmatisme. Tel est le fil conducteur des matinales de CHEMEA.
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