Bulletin N°2

EDITO Chers Ami(e)s, Dans ce contexte sanitaire complexe, nous assistons de manière concomitante à de fortes transformations du secteur social et médico-social : décentralisation, évolution des politiques publiques, communautés 360, transformation de l’offre, plan de retour sur les départs en Belgique… ; mais aussi vaccination, protocoles, gestes barrières, confinement, déconfinement, couvre-feu, variants…Dans cemonde où la sémantique s’élargit au profit des crises et des conjonctures, nous sommes tous convoqués dans cette pandémie à la notion de vigilance. Ainsi, cette notion de vigilance pour les personnes polyhandicapées est au centre des préoccupations de chacun des professionnels de proximité dans nos organisations. Être vigilant, c’est se soucier de l’autre dans sa dimension la plus noble et humaine. Il s’agit de notre capacité à réagir face à l’imprévisible, face à une crise sanitaire par exemple. Bien évidemment, nous ne savons pas tout de nos résidents mais nous pouvons déceler de quoi petits et grands peuvent avoir besoin si nous considérons en première instance le fait de savoir de qui l’on parle, si nous singularisons nos accompagnements, si nous qualifions chaque être comme étant unique et si nous postulons qu’aucune vie n’est minuscule. Alors dans ce monde un peu fou, prendre du temps en matière d’accompagnement des personnes polyhandicapées ce n’est pas perdre son temps mais c’est bien l’essence même de nos métiers dans une société où l’on veut tout, tout de suite, où l’accès à l’information, aux réseaux, aux moyens de communication, est immédiat, où nous sommes tous devenus impatients… peut être au détriment de la rencontre. Alors non, prendre du temps, ce n’est pas perdre son temps mais c’est bien en gagner pour que nous soyons toujours vigilants à ce que «la relation», vous savez celle entre les Hommes avec un grand H et non celle entre un homme et un protocole soit … vivante. Le Directeur Général Sebastien LEGOFF

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